Les entretiens professionnels

Tous les 2 ans, l'entretien professionnel est un rendez-vous obligatoire entre les salariés et l’employeur. Il aborde l’évolution du salarié au-delà de l’occupation de son poste. L’entretien est une étape obligatoire.

Qu'est-ce qu'un entretien professionnel ?

Tous les 2 ans, l'entretien professionnel est un rendez-vous obligatoire entre les salariés et l’employeur.
C'est aussi une obligation lorsqu’un salarié revient de certains congés.
Cet entretien est destiné à envisager les perspectives d'évolution professionnelle du salarié et les formations qui peuvent y contribuer.

Quelle différence avec l’entretien annuel ?

L’entretien professionnel diffère de l’entretien annuel à la fois par son contenu et son objectif.
Ainsi, l’entretien annuel évalue le travail du salarié dans le poste qu’il occupe sur la base des objectifs fixés l’année précédente.
À l’issue de l’entretien, de nouveaux objectifs opérationnels sont établis pour l'année suivante.

L’entretien professionnel aborde, quant à lui, l’évolution du salarié au-delà de l’occupation de son poste, dans une démarche de gestion des compétences (évolution au sein de l’entreprise, mais aussi mobilité externe).
Il est donc l’occasion d’examiner son parcours professionnel, l’ensemble de ses compétences, y compris celles qui ne sont pas sollicitées dans le cadre de ses missions habituelles et d’envisager un projet professionnel.

L’entretien est une étape obligatoire.
Quels sont risques encourt par l’employeur en cas de manquement ?

Sous réserve de l’appréciation des juges, l’absence d’entretien professionnel pourrait être constitutive d’une faute pour l’employeur dans le cadre de l’exécution d’un contrat de travail.

Par ailleurs, dans les entreprises de plus de cinquante salariés, lorsqu’au cours des six dernières années le salarié n’a pas bénéficié des entretiens prévus et d’au moins une action de formation non obligatoire, l’employeur doit abonder le compte personnel de formation d’un montant de 3000 € pour un salarié à temps complet ou à temps partiel.

L’abondement pour défaut de réalisation des obligations  relève de l’employeur qui doit spontanément abonder le compte personnel de formation du salarié.

À défaut ou en cas de versement insuffisant, après mise en demeure, il devra verser le double de l’insuffisance constatée au Trésor public.


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Sources : Ministère du Travail, du Plein Emploi et de l’Insertion - demarchesadministratives.fr - service-public.fr

Photo de Tim Gouw sur Unsplash

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